Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est celui qui le dit qui y est !
10 octobre 2007

Les messagers du bonheur...

Par ce temps pluvieux, les anges de la maison m'inondent le moral de légèreté...
Leur douce musique réchauffe la maison et lui donne son âme.

 

DSCww_0001

DSCp_0013

DSCcc_0003

DSCxx_0002

Publicité
Publicité
Commentaires
M
QUE CET JOLI, DIS DONT!<br /> Véro
C
Merci merci pour ces photos, moi qui suis dans une période "anges" ! j'adore, très jolie mise en scène.....
M
waou!!tes anges sont trop beau dit ta trouver ou la frise???
S
Moi qui aime tant les p'tits anges , je suis bouche bée...
M
Au bout de ma rue, il y a un parc rouge et or habillé d’automne, bordé par une rivière. Sans faire de bruit, on peut approcher les mystères des frondaisons, surprendre les couleurs qui dansent avec volupté au fil de l’eau.<br /> <br /> Des déclinaisons de jaune citronné, sur fonds de vert tendre jouent silencieuses, de la lumière filtrée par les grands arbres humides.<br /> <br /> Les prés alentour se souviennent des beaux jours, des fêtes données, des mariages et des banquets, des chandeliers d’argent aux larmes de cire pleurant sur des nappes damassées. <br /> <br /> Ombrelles et crinolines, voiles de tulle et rubans mutent en volutes de brumes légères comme des papillons froissés. Les berges sous les ronces s’effacent, les sentiers s’enfuient de mélancolie devant l’été perdu.<br /> <br /> Au bout de ma rue, sur le sol, des châtaignes font des mosaïques brunes et vertes et des murs de peupliers hauts tels des miradors laissent s’échapper des feuilles de papier qui tournent sur elles-mêmes avant d’être emportées par le courant rapide.<br /> <br /> Le carillon du clocher voisin palpite en égrenant des notes qui résonnent sur le ciel d’azur retrouvé. Le son parcourt paresseusement les rues de la ville basse. Le soir venu, les souches de cheminées se rassemblent pour l’hiver proche et laissent s’effilocher des filets de fumée verticale, blanche à déflorer la neige qui tombe déjà sur les monts de la lune.<br /> <br /> Je sais que plus loin que le parc, il y a une forêt, et puis d’autres forêts et puis des océans d’émeraude, des vagues à lames, des îles aux yeux verts ceinturées de bleu, des cieux acidulés dont les nuages sont des odes au soleil.<br /> <br /> Au bout de ma rue, je vais t’apercevoir, toi, mon île, ma rivière. Souffle mistral sur mon navire de cristal, nous voguerons sur de l’eau délicate comme une pluie d’étoiles.
C'est celui qui le dit qui y est !
Publicité
Archives
Publicité